video musique

samedi 14 juin 2008

Plongée dans une tradition bouddhiste au Laos


Les enfants, les adolescents et même certains adultes s'arment de pistolets à eau. Ils guettent les passants et particulièrement les touristes, d'un regard taquin. Photo Caroline Touzin, La Presse
Caroline Touzin La Presse Si vous prévoyez visiter le Laos, mettez une croix dans votre agenda à la mi-avril. Pendant trois jours, les Laotiens célèbrent la fête de l'Eau (le Songkan) en s'aspergeant joyeusement. Cette fête marque le début du Nouvel An lao. Et les touristes n'ont pas le choix de plonger dans la célébration. Personne n'est épargné.
Tout le Laos célèbre, mais la ville la plus fêtarde est Luang Prabang. Les célébrations durent une semaine dans cette magnifique ville inscrite sur la liste du Patrimoine de l'humanité de l'UNESCO. C'était donc à Luang Prabang que je devais être! La ville de 26 000 habitants bourdonnait déjà de touristes à la veille des festivités, le 12 avril. Par chance: j'avais réservé ma chambre deux semaines à l'avance. Et la majorité des pensions affichaient déjà complet quand j'ai fait ma réservation. Il ne restait plus qu'une chambre chez Ammata Guest House, «l'une des meilleures adresses de la ville», selon le guide Lonely Planet. Petite parenthèse: ne vous fiez pas aux prix indiqués dans les plus récents guides, ils ont souvent doublé depuis. L'industrie touristique se développe rapidement dans ce petit pays de l'Asie du Sud-Est. Au premier jour des festivités, vers midi, les commerçants sortent de gros seaux et des boyaux tout le long des principales rues de la ville. Les enfants, les adolescents et même certains adultes s'arment de pistolets à eau. Ils guettent les passants et particulièrement les touristes, d'un regard taquin. Ils sont souvent postés des deux côtés de la rue. Pas moyen de faire trois pas sans se faire arroser. «Bun pi mai» (Bonne année), lancent-ils, souriants. Certains ont des sacs de farine et dans de rares cas, de la peinture, question de bien barbouiller le passant. Si le touriste est plus souvent à pied, les Laotiens préfèrent défiler tout l'après-midi dans les rues de la ville entassés dans des boîtes de camion. Ils boivent de la Beerlao (bière locale) et lance de l'eau aux autres automobilistes. Les conducteurs de mobylettes sont souvent aveuglés par toute cette eau. Par chance, ils roulent lentement Personne ne rechigne à se faire rafraîchir, puisque le Nouvel An tombe au plus fort de la saison chaude et sèche. À mon retour à la pension, non loin de la rue principale, j'étais entièrement trempée. Mon hôte m'a regardée, l'air amusé, puis m'a invité à une cérémonie traditionnelle bouddhiste en fin de journée. Le Songkan est bien sûr plus qu'un prétexte à se lancer de l'eau. Songkan signifie le passage du soleil du zodiaque du Poisson à celui du Bélier. D'après la croyance, l'esprit de l'ancien Songkan part pendant cette période pour céder la place au nouveau. Cette année, on fêtait le début de l'an 2551 de l'ère bouddhiste. À l'heure du souper, neuf moines sont donc arrivés à la pension vêtus de leur traditionnelle robe safran. Des offrandes, des chandelles et des fleurs étaient placées au centre de la pièce. Pendant plus d'une demi-heure, les moines ont récité des prières en compagnie d'une dizaine de membres de la famille de notre hôte. Je suis restée un peu à l'écart, fascinée par la concentration des moines et la musicalité de leurs prières. Le second jour, j'ai assisté à une procession de fidèles en costumes colorés, certains juchés sur des chars allégoriques. C'était la première d'une série de processions symboliques. C'est également le moment pour les croyants de laver les statues de bouddha dans les nombreux temples de la ville. Et de nouer des fils blancs sacrés aux poignets de leurs proches. Des Laotiens d'autres villages avoisinants convergent aussi vers Luang Prabang pour monter les 250 marches de l'escalier qui mène au sommet du mont Phu Si - situé au centre de la ville. Ils viennent y faire des offrandes de riz gluant. Les jeunes - et certains moins jeunes - ne cessent de s'arroser de la semaine. Je les soupçonne de déjà rêver à l'an 2552._______________________ le laos pays qui donne envie de vivre la bas www.laosfrance.blogspot.com

lundi 9 juin 2008

les chinois boycote la france

Y aura-t-il des touristes chinois en France cet été ?
Julie Connan (lefigaro.fr) avec AFP30/05/2008 Mise à jour : 15:45
Commentaires 137
.
En 2007, la France a accueilli quelque 700.000 touristes chinois et le gouvernement français vise 100.000 visiteurs de plus, chaque année.
La municipalité de Pékin dément avoir donné de consigne aux tours opérateurs de retirer la France de leurs catalogues touristiques. Pourtant, sur le terrain, la désaffection des touristes chinois commence déjà à se faire ressentir.
Les Chinois vont-ils boycotter la Tour Eiffel et les grands magasins cette année ? Plusieurs tours opérateurs de Pékin ont affirmé jeudi voir reçu une consigne de la municipalité, leur demandant de retirer la France de leurs catalogues touristiques. Une consigne que l'administration pékinoise dément avoir donnée.
«Nous n'avons reçu aucune confirmation officielle», précise Pierre Shi, directeur général de China Travel Service, l'une des vingt agences chinoises en France qui se partagent ce marché. Selon lui, il s'agit juste de «rumeurs». Seule recommandation officielle : le gouvernement déconseille aux délégations de venir en France pour faire des économies au profit des régions sinistrées par le séisme.
De son côté, la municipalité de Pékin fournit encore une autre explication : elle «a simplement demandé aux voyagistes de rappeler aux touristes chinois de faire attention à leur sécurité», selon un responsable sous le couvert de l'anonymat.
Ces justifications, dans tous les cas peu claires, ont poussé le Quai d'Orsay à réclamer des éclaircissements. «Il faut absolument que nous ayons des explications, car ce serait préoccupant si ce devait être confirmé», a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andréani.
«C'est comme un ordre»
Reste que ces «rumeurs» suffisent à changer la donne sur le terrain. Sur Internet, les appels au boycott liés au Tibet et à la flamme olympique trouvent un écho considérable. «C'est comme un ordre, donc les Chinois le suivent», explique Pierre Shi, un Français d'origine chinoise. «Sur les sites chinois, les appels au boycott ne concernent plus Carrefour, parce que cela pénalise aussi les Chinois qui y travaillent. Ils portent désormais sur un boycott de la France, pour toucher directement la consommation», raconte le responsable au figaro.fr. Et d'ajouter : «les internautes sont très virulents, il n'y a même pas besoin du gouvernement pour donner des consignes».
Quelque soit l'origine de cette rumeur, l'effet s'en fait déjà ressentir sur le terrain. «Les demandes de voyage sont stoppées depuis deux semaines. Ce matin, je n'ai eu qu'une seule, alors que d'habitude, j'en ai des dizaines. Il y a de quoi s'inquiéter, comment on fait pour vivre ?»», s'interroge Pierre Shi.
L'enjeu est en effet de taille : en 2007, la France a accueilli quelque 700.000 touristes chinois et le gouvernement français vise 100.000 visiteurs de plus, chaque année.
Pour lui, une seule solution peut permettre d'enrayer cette dynamique. «L'Etat doit réagir pour essayer de charmer le citoyen chinois. Je lance un appel pour qu'il y ait une campagne de séduction pour déjouer ces rumeurs».

samedi 7 juin 2008

vang vieng

On m'avait dit le plus grand mal de Van Vieng, que c'est une ville de drogués où tous les junky occidentaux rêvent de venir partager un peu d'opium avec quelques locaux au regard vide, où il ne fait pas bon traîner la nuit, où il n'y a rien de rien à faire ou à voir mis à part les bars … Bref, Van Vieng a plutôt mauvaise presse, jusque dans les guides touristiques qui croient bon de préciser que tous les restaurants de la ville proposent au menu ce qu'on appelle des « happy meal » (happy pizza, happy hamburger, happy riz gluant au poulet …). Mais, ici, à Van Vieng, il n'y a pas de Mc Donald et l'adjectif happy signifie simplement que le chef a ajouté au plat une louchée de substances psycho-actives dans des proportions qui dépendent totalement de son humeur du moment. Heureusement, Van Vieng bénéficie aussi de farouches défenseurs. Quelques touristes croisés en cours de route et qui ne me donnaient pas l'impression d'être des épaves en recherche d'une dose m'ont affirmé que Van Vieng est une ville idyllique, quasi paradisiaque, dans laquelle il n'est pas possible de s'ennuyer, tant les activités sont nombreuses. Intrigué par les réactions aussi contrastées que peut provoquer la simple évocation de cette ville, je décidai de me forger ma propre opinion sur Van Vieng. Bon, pour être honnête, Van Vieng est située à 250 Km au sud de Luang Prabang et à 150 Km au Nord de la capitale lao, Vientiane. Et compte tenu de la durée des trajets, je me suis dit que Van Vieng constituait une étape intéressante. C'est comme ça que je me suis retrouvé un beau matin à la gare routière de Luang Prabang, pour attendre le bus public de 6h30 pour Van Vieng. La durée prévue du trajet était 5h00 pour 250 Km. Nous mettrons en fait 6h00 avec deux arrêts très brefs. Autant dire que ce bus est super rapide comparé aux autres que j'ai pu prendre au Laos. Il faut dire que la route est excellente. Et comme en plus, les paysages de montagnes traversés dans les brumes du petit matin sont superbes, le voyage est un très bon souvenir. Toutefois, beaucoup de passagers ne résisteront pas aux nombreux virages en épingles à cheveux. Une fois de plus, plein de gens dégobillent autour de moi, plus ou moins discrètement. C'est une manie au Laos. A chaque fois que j'ai pris un bus, il y a des passagers qui se sont sentis mal.
A l'occasion d'une pause, notre chauffeur en profite pour racheter un DVD karaoké de pop lao qu'il nous passe sur l'écran de télé du bus. La pop lao est quasiment la seule musique qu'on entend au Laos, où que l'on se trouve, et même dans les bus. Cette musique a un effet détendant et s'avère plutôt rassurante lorsque, à l'approche de Van Vieng, les stewards du bus se postent au fenêtres armés de mitraillettes. Nous traversons alors une zone dans laquelle sévissent des échauffourées entre des membres de tribus Hmongs et le pouvoir lao (c'est une histoire compliquée, mais en gros, les Hmongs qui s'étaient alliés aux américains dans les années 70 pour empêcher l'instauration d'un régime communiste au Laos, sont depuis de longues années persécutés par le pouvoir en place). La route est de temps à autres le théâtre d'attaques qui parfois tournent vraiment mal.Enfin, nous arrivons à Van Vieng. Cette ville de 25.000 habitants ne ressemblent à rien de ce que j'ai vu jusqu'à présent. Elle s'organise autour de 4 bandes parallèles : la rivière Nam Song, deux rues principales complètement défoncées et la piste d'un aéroport désaffecté. La piste sert aujourd'hui de gare routière, de marché, de rue … Dans cette ville tout paraît à la fois en ruine ou en construction. Par endroits, je me demande vraiment si je ne me trouve pas dans une ville fantôme abandonnée de ses habitants, alors que 50 mètres plus loin règne une activité débordante. Isolément, aucun bâtiment n'est beau dans cette ville. Les temples sont trop récents pour avoir du cachet, les maisons anciennes ressemblent à des cabanons en déliquescence, les maisons modernes sont un curieux mélange de colonialisme et de style grec à colonnes. De cette ville se dégage une impression étrange de station balnéaire en plein hiver quand elle est vidée de ses touristes. Les infrastructures d'accueil paraissent disproportionnées. Il est probable que cette impression s'explique par la période de l'année à laquelle je m'y suis rendu. En plein mois de juillet, c'est la sale période des pluies au Laos. Et de fait il a plu sans discontinuer pendant les 4 jours que j'ai passés dans cette ville. Mais, on sent qu'à la belle saison, de janvier à mai, la ville est peut être grouillante.
Trouver un hébergement à Van Vieng n'est pas un problème. De très nombreuses guest house proposent des hébergements assez bon marché. Je n'ai pas vu d'hôtel. Nous avons choisi de nous installer un peu à l'écart de l'ultra centre de Van Vieng (à la Dok Khoun 2 GH, propre à 4 USD la chambre), pensant pouvoir échapper à l'une des calamités de Van Vieng, mais aussi l'une de ses particularités : les bars TV. Sur 200 mètres de long dans la rue principales se succèdent des dizaines de bars, bien sûr sans aucune cloison du fait de la température extérieure. Et dans chaque bar, entre 2 et 6 téléviseurs permettant aux touristes de regarder, confortablement allongés sur des coussins, les DVD piratés des derniers films sortis sur les écrans américains tout en sirotant un jus de melon ou une Beer Lao. Le problème, c'est que chaque bar diffuse des films différents et tentent de contrer le son émis par les télé de son voisin en poussant le son de ses propres télé au maximum. Pour résumer, toutes les télé ont le son à plein volume mais diffusent des films différents. Pour moi qui n'ai pas de télé, c'est avant tout un spectacle insupportable pour les yeux et les oreilles. Mais c'est aussi un spectacle absolument affligeant de constater le nombre élevé de personnes qui semblent être venues à Van Vieng depuis le bout du monde pour se vautrer devant un épisode de Friends. Il est difficile à Van Vieng de trouver un établissement (bar, restaurant ou guest house) sans télé. Les habitants sont persuadés que les touristes aiment ça et il faut bien avouer que les bars TV sont bien plus fréquentés que ceux qui n'en ont pas. Les TV se mettent en marche à 7h00 du matin, et comme partout au Laos, s'éteignent en même temps que la fermeture de tous les établissements, à 23h00.Du coup, pour échapper à cette folie, nous décidons de prendre un peu de calme en allant nous promener dans les rizières et tenter d'atteindre les grottes les plus proches. Pour les atteindre, il suffit de traverser la Nam Song. A la saison sèche, on traverse à pied, sur une mince passerelle de bambou (0,2 USD ou 2.000 Kips par personne et par traversée). Mais en saison des pluies, la rivière est beaucoup trop capricieuse et les passerelles sont remplacées par des passeurs en barques à moteur. Sur l'autre berge, les maisons sont beaucoup plus rustiques et les touristes beaucoup plus rares. De là, nous prenons pleinement conscience de la beauté du cadre. Van Vieng est entourée de rizières et de montagnes à pic en guise de toile de fond. Des personnes se proposent de nous mener jusqu'aux montagnes, de 1 à 5 Km pour aller visiter les grottes calcaires. Leur véhicule est assez étrange : une sorte de charrette en bois tirée par un moteur de tracteur monté sur une roue et sur lequel a été fixé un très long guidon pour diriger l'engin. Nous déclinons l'offre, car l'accès aux grottes ferme vers 17h00 et il est déjà trop tard. Nous nous contentons d'une agréable promenade à travers les rizières.
Au retour de cette première balade, la pluie se met à tomber (elle tombera sans discontinuer pendant 4 jours, variant du simple crachin breton à l'énorme orage tropical). Nous envisageons sur le coup de partir dès le lendemain pour la capitale, Vientiane. Mais là, la tuile. Nous apprenons qu'en raison de la tenue d'un sommet de l'ASEAN, Vientiane est fermée aux étrangers du 20 au 30 juillet 2005. Pour quelle raison ? Impossible de le savoir : peur des rassemblements de touristes alter-mondialistes ? Peur d'une pénurie de logement ? L'information filtre très peu, mais les agences de voyages locales refusent de vendre des billets de transport jusqu'à la capitale. En dépit de mes tentatives éhontées de corruption, ils sont restés intraitables. Les informations glanées sur Internet, auprès de l'Ambassade de France et des autres touristes sont assez floues et contradictoires. Mais toutes semblent s'accorder sur le fait qu'il vaut mieux éviter Vientiane pendant 10 jours. C'est quand même dingue un pays qui ferme sa capitale aux étrangers pendant 10 jours ! Mais c'est finalement très symptomatique du Laos. Nous nous résignons donc à rester quelques jours à Van Vieng puisqu'au Nord, il y a la région de Luang Prabang que nous avons déjà pas mal visitée, à l'Ouest, il y a la Thaïlande et à l'Est la zone spéciale de « résistance » Hmongs qu'il vaut mieux éviter.Malgré la pluie, nous restons à Van Vieng et décidons d'y prendre du bon temps en s'inscrivant pour un trek de 3 jours mêlant kayak, visites de grottes et marche en montagne avec nuit dans des villages traditionnels. Même sous la pluie, l'expérience était géniale. Les flots de la rivière, grossis par la pluie de mousson ont rendu les descentes en kayak, normalement très tranquilles, beaucoup plus marrantes et sportives que prévu. La marche en montagne s'est révélée la plus éprouvante. Au bout de 5 minutes, nous étions complètement trempés, à la fois par la pluie et par la sueur (il faisait tout de même près de 30°). Nous étions 4 touristes (1 Australien, 1 Anglaise et 2 Français) accompagnés de 2 guides. Certaines zones étaient rendues très glissantes par la pluie et la boue. Tout autour de nous, la forêt très dense semble décupler la chaleur et l'humidité. En plus, elle grouille de bestioles. Et les plus petites ne sont pas nécessairement les plus inoffensives. J'ai ainsi fait connaissance avec un paquet de moustiques (Vive les anti-paludéens, hautement recommandés au Laos et encore plus en cas de trek). Je m'en tire plutôt mieux que nos deux guides qui eux sont dévorés par les sangsues.
En cours de route, notre marche s'arrête pour admirer la faune et la flore et surtout, pour visiter des grottes, pour certaines gigantesques et totalement plongées dans le noir. Il est indispensable d'être équipé d'une bonne lampe et surtout d'être accompagné d'un guide avant de se lancer. Dans ces grottes, nous avons aussi fait quelques rencontres animalières : des chauve-souris, des araignées étranges … Mais au moins il fait sec à l'intérieur. Et les stalactites sont magnifiques. L'une des grottes a servi de passage sous-terrain naturel de près de 4 Km pour passer d'une vallée à l'autre à travers la montagne. Nous n'en explorerons que quelques centaines de mètres. Une autre a servi de refuge à 2000 villageois du coin qui y ont vécu parfois pendant plusieurs semaines pour échapper aux bombardements pendant la guerre du Vietnam (qui avait tendance à déborder un peu sur le Laos). Une autre, plus marrante et très proche de Van Vieng, nous fait suivre dans le noir absolu une rivière souterraine dans laquelle on peut nager ou glisser sur des sortes de toboggans naturels, avant de ressortir quelques 30 mètres plus bas que l'entrée après 45 minutes de franche rigolade. Seul regret, l'une des grottes au programme n'a pas pu être visitée. En effet, on devait la parcourir en kayak sur une rivière souterraine. Mais, la rivière étant en crue, le plafond de la grotte était beaucoup trop bas pour s'y aventurer. Tout au long de ce trek acheté à Van Vieng auprès de l'agence Green Discovery (45 USD par personne pour 3 jours), nous avons pu apprécier la grande compétence des guides et surtout la parfaite organisation du trek. Heureusement qu'ils étaient équipés de cordes pour nous aider à descendre les parties les plus glissantes et raides du parcours. Les cordes nous également servies à traverser une rivière en crue qu'habituellement on passe à pieds secs, mais qui, ce jour là, nous arrivait au niveau de la poitrine. Pour les repas, l'un de nos guides se mettait à marcher beaucoup plus rapidement, peu de temps avant l'heure du repas. Au détour du chemin, une demie heure plus tard, on le découvrait auprès d'un barbecue improvisée dans un endroit abrité, près à faire cuire les brochettes qu'il avait préparées. La nuit, nous l'avons passée chez l'habitant, dans un village complètement paumé où nous étions bien contents de trouver un bon lit sous moustiquaire, de quoi se laver (sommairement) et surtout, un bon repas typique lao.
Alors, le repas typique lao, parlons en. D'abord, ce repas a demandé une préparation longue et minutieuse, sous nos yeux, en incluant des herbes et fruits cueillis au cours de la marche en montagne. Il comprenait une spécialité lao appelée « lap », sorte de salade à base de menthe, de feuilles de basilic et de hachis de poulet (tué sous nos yeux et plumé en direct avant préparation), le tout assez relevé. Un vrai délice. S'y ajoutait un bouillon aux multiples légumes et de la viande de buffle séchée et cuite enfilée sur de très fins câbles de bambou utilisés pour la faire sécher. Quant au clou du spectacle : un petit bol rempli de petits poissons fraïchement péchés dans la rivière et coupés en rondelles (têtes comprises), baignant dans une sauce blanche. Quand tout à coup … Non !!! Je n'y crois pas ! Y'a un insecte dans mon bol de poisson. A y regarder de plus près, il y a même plein d'insectes grillés, des sortes de grosses sauterelles. Je me laisse tenter (je suis le seul parmi la bande de 4 touristes). J'en prends quelques bouchées. Il faut bien l'avouer, c'est pas terrible. Les pattes restent coincées entre le dents. Mais je suis quand même assez fier d'avoir bouffé du grillon grillé.. Le tout arrosé de Beer Lao, bien méritée après tant d'effort physique.A la fin du repas, arrive alors le sale plan de dernière minute. Le guide nous rejoint à notre table en nous disant : « Au Laos, on ne finit jamais un repas de fête sans trinquer à grands coups de whisky lao ». Et de sortir une bouteille de derrière les fagots (du whisky lao industriel, pas celui des villages de montagnes avec le serpent qui baigne dedans, véritable tord-boyaux). Non, celui-là n'est pas très fort, mais absolument déguelasse, un peu sirupeux. C'est peut être la raison pou laquelle le guide se lance dans la concoction d'un cocktail terrible : whisky lao + pepsi + du M150 (une boisson énergisante de type redbull) + eau + citron. Ouaahhhh !!!! Impossible de refuser. Il paraît que ce rituel permet de tenir éloignés les mauvais esprits. Pour ma part, je n'ai pas dû en boire assez ;-))) car le ledemain matin, après une nuit agitée à écouter el combat du coq et du rat sur le toit et le cri du porc un étage en dessous, je découvre au réveil d'une part, que le chat qui n'a cessé de faire ses griffes sur ma moustiquaire est maintenant en train de jouer avec une souris morte au pied du matelas, et d'autre part (et c'est nettement plus grave), que j'ai une énorme gueule de bois. La dernière journée promet d'être bien longue … Et la première étape à passer, c'est le petit déjeuner typique lao à base de légumes chauds et de riz gluant (non, il n'y a pas de café ni de baguette bien fraiche). Heureusement, une fois sur mon kayak, à lutter contre les tourbillons, les vagues et les courants, je me suis remis d'aplomb.
Bon, voilà, raconté comme ça, mon séjour à Van Vieng peut paraître horrible, sous la pluie et à me faire mal. En réalité, j'ai passé d'excellents moments dans cette ville et dans ses environs, j'ai rencontrés des gens passionnants (aussi bien touristes que Lao), j'ai admirer des paysages magnifiques et découvert énormément de choses sur la vie au Laos. A aucun moment je n'ai vécu les terribles prédictions que la plupart des gens et des guides touristiques m'avaient faites sur cette ville. Je fais donc partie des gens qui quittent Van Vieng en ayant adoré la ville. Ou plus précisément les paysages qui l'entourent et les très nombreuses activités physiques qu'elle propose. Il est clair que cette ville est vraiment faite pour se dépenser et s'amuser, que ce soit à vélo, en spéléo, en raft, en kayak, en trek ou varappe. Ou plus simplement en grosse bouée, la spécialité locale. On se fait emmener en maillot de bain quelques kilomètres en amont de Van Vieng et on revient enville sur des chambres à air de camions en se laissant porter par le courant. De temps à autres, on s'arrête dans un bar improvisé le long du parcours. Mais culturellement, Van Vieng n'a rien à proposer : pas un temple à visiter, pas un musée, rien, nada. Autant le savoir. Je pense que l'été n'est pas la meilleur période pour s'y rendre, car les pluies rendent impossible bon nombre d'activités, notamment la varappe car les pierres sont trop humides.

presentations du laos

Présentation du Laos
Instantanés diplomatiques
Images France/Laos
Textes de référence
Traités bilatéraux
Déclarations de politique étrangère
Liens utiles
Ambassade et consulat de France au Laos
Réseau culturel et de coopération français
Mission économique française
Ambassade et consulat du Laos en France
Les Français et l’étranger
Adoption internationale
Maison des Français de l’étranger
Agence pour l’enseignement du français à l’étranger
Vientiane
relevé le lundi 22 a 17:00 (heure locale)
30°C

bien ensoleillé
> consulter les prévisions sur 5 jours

Données générales
Données géographiquesDonnées démographiquesDonnées économiques
Nom officiel : République Démocratique Populaire Lao

Données géographiques

Superficie : 236.800 km² Population : 5,8 millions Capitale : Vientiane Villes principales : Savannakhét, Louangprabang Langue (s) officielle (s) : Lao Langue (s) courante (s) : Lao Monnaie : kip Fête nationale : 2 décembre

Données démographiques

Croissance démographique : 1,6 % (moyenne 2000 - 2006) Espérance de vie : 55,1 ans Taux d’alphabétisation : 68,1 % Religion (s) : Bouddhistes (65%), animistes (33%), catholiques (1%)

Données économiques

Indice de développement humain : 0,553 (2006), soit le 133ème rang mondial PIB (2006) : 3,4 Md$ PIB par habitant (2006) : 580 $ Taux de croissance(2006) : 7,3 % (estimation FMI) Taux de chômage (2006) : 4% Taux d’inflation (2006) : 7,6% Solde budgétaire(2006) : -5% PIB (hors opérations de dons)
Balance commerciale(2006) : -380M$ (-11%PIB) Principaux clients : Thaïlande, Vietnam, Chine, Allemagne, Australie Principaux fournisseurs : Thaïlande, Chine, Vietnam
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2006) : agriculture : 42% industrie : 32,5% services : 25,5%
(Source : Banque Mondiale)
Exportations de la France vers le Laos : 8 M€ (2006) Importations françaises depuis le Laos : 33M€ (2006)
Communauté française au Laos : 1372 (2007) Communauté laotienne en France : 8250 (2006)

mardi 3 juin 2008

en velo a travers l'asie

Encore un mois de pédalage à travers l'Asie pour le tandem

Le sprint final d'Estelle et Christophe. Partis de Strasbourg le 8 juillet, c'est d'ici à un mois que les tandémistes rallieront Bangkok (Thaïlande), où ils avaient prévu d'arriver le 30 mars. Ayant troqué leur tandem pour des vélos, « ils ont décidé de prendre leur temps, a confié hier à 20 Minutes Jean, le trésorier de leur aventure. Ils sont actuellement en Chine et se dirigent vers le Laos. »
Avide de découvrir de nouveaux horizons, le couple roule aussi dans le but de lever des fonds pour Child Watch Phuket, une ONG qui s'occupe d'enfants thaïlandais en difficulté. « Ils ont récolté 3 000 euros alors qu'ils avaient un objectif de 17 000 euros, précise Jean. Mais ils semblent néanmoins contents, car nous avons appris il y a quelques jours que l'argent va permettre la scolarisation de dix-huit enfants jusqu'en 2010. » Christelle (26 ans) et Christophe (30 ans) auront pédalé sur plus de 20 000 km à travers une quinzaine de pays.

document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;
P. W. - ©2008 20 minutes

dimanche 1 juin 2008

le mekong

Le Mékong prend sa source sur les hauts plateaux tibétains à 5000 m d'altitude. Il s'appelle Lancang Jiang (eaux turbulentes) en Chine, Mae Nam Khong (mer des eaux) au Myanmar, en Thaïlande et au Laos, puis prend le nom de Tonle Thom (grandes eaux) au Cambodge, pour finir sa course au Vietnam où on l'appelle Cuu Long (neuf dragons), car le fleuve se divise en neuf bras dans le delta du Mékong. Le Laos est le pays le plus arrosé par ses eaux limoneuses, couleur thé au lait, sur 1865 km. La plupart des affluents du Mékong se trouve sur la rive Est et offre au Laos un potentiel hydroélectrique unique, encore sous-exploité. Grâce au barrage de Nam Gum, le Laos exporte déjà de l'électricité vers la Thaïlande. Lors du traité de Bangkok (30 octobre 1893) entre la France et le Siam, le Mékong devient la frontière officielle sur près de 1500 km. Axe principal de circulation Nord-Sud, le Mékong est l'artère vitale du pays. Les deux tiers de la population se concentrent sur ses rives et dans ses vastes plaines fertiles où le riz est principalement cultivé. En fin de journée, après leur travail, bon nombre de Laotiens viennent cultiver des lopins de terre qu'ils ont arrangés en terrasse sur les berges que les crues du fleuve ont fertilisées. Légumes et herbes locales améliorent l'ordinaire familial. Le poisson abonde dans les eaux du Mékong et de ses affluents et fournit la nourriture de base de la population. Au Sud de Paksé, la grande ville du Sud, le Mékong s'élargit pour atteindre près de 14 km en période de mousson (mai à octobre). À la saison sèche, des îlots apparaissent pour former les 4000 îles (Si Phan Don). L'île de Don Khong, la plus grande est habitée toute l'année et peut devenir un des lieux touristiques majeurs du Laos. Quelques kilomètres au Sud, avant d'arriver au Cambodge, le fleuve se ressert au point de former de puissants rapides, rendant toute navigation impossible. Les Français avaient d'ailleurs construit la seule voie ferrée du Laos, sur 20 km, pour acheminer les denrées commerciales du Cambodge. Avant les très spectaculaires chutes de Khon Phapeng le Mékong offre un havre de paix aux dauphins Irrawaddy, espèce en voie de disparition.

lundi 19 mai 2008

les chinois au laos

Along the road ochre earth, valley after valley, hundreds of hectares burned, dotted with charred trunks. Some ravaged slopes of the hills are already equipped to receive Chinese rubber plantations, tree used to produce latex rubber. In Bokéo province in northern Laos, Burma and Thailand, near the Chinese border, a primary tropical forest of great ecological wealth, one of the best preserved in the world, extended a few months ago yet the place of these burns. Essences and rare flowers, elephants, gibbons, tigers, medicinal plants, hand smoke in this region where live more than thirty different ethnic groups. "The authorities have always prevented from burning the forest plantations for our rice and fruit trees, now they tell us to do so provided that it is for the rubber tree," says the head of a village . In his district, 20 000 hectares (one quarter of the earth) were promised to rubber. On the same subject Cups frank in Congo Silver easy. For the villagers who began planting trees provided by a Chinese company, is the dream of easy money. "We had never planted, but the Chinese have promised that it would return up to 30 euro cents per tree each day," says the chef. He had no choice. "If it refuses, the local government said it would give our land to other farmers came by the way." Like most farmers converted to gold elastic, this father of five children did not know it should abandon its other crops to ensure this intensive activity, thus becoming dependent on a single company that sets prices. The danger is the recovery of land by farmers. "They work slowly, did concern that the next day, they are people of inferior quality," complains Mr. Kuang, Chinese agronomist expert and investor in the province of Bokéo, where he came to train local people to plant rubber. According to him, "not need to contract with farmers who" do nothing ". On behalf of his company Lei Lin, he has instead signed agreements with the authorities in case of "mismanagement" of plantations, fines will be imposed on farmers, even predatory, pure and simple. And if no skilled labor is available, foreign workers will be sought. A boon for Mr. Kuang: "For the moment, the premises agree to develop the plantations because they are left to plant rice among the trees for two years. But when it comes time for operating, they may not keep pace. So we will resume their land and will come from the Chinese workforce, it is not lacking among us, "he says proudly. Across the country, the same wave. From about 14 000 hectares of rubber plantations today, the authorities have planned 200 000 hectares in three years, mainly operated by Chinese private groups. It is to alleviate the demands of China, thirsting for raw materials, where production has reached its maximum level. Already twenty-seven Chinese companies operate in Laos latex, and they came hands full. They offer ups, technology, chemical fertilizers, train farmers, build refining plants and roads to deliver the rubber to China, and open even rural credit banks exclusively for the Chinese interests. In exchange, they hold 40 to 80% of the harvest for thirty years. "Big Brother". Officially, the door open to Chinese farmers is part of the national development plan in a country where eight out of ten people live on subsistence agriculture. "The cultivation of rubber replaces the poppy and helps improve the standard of living," justifies the Lao official press. It is mainly a policy of the outstretched hand to China which, after Burma and Cambodia, threw his vest on Laos. The "big brother" communist provides almost half the international aid to Laos ensures military assistance and diplomatic, and invests heavily in mining, logging and electric dams. This is because, with six million inhabitants on the surface of the United Kingdom, large natural resources, a corrupt administration and an economy under-developed, Laos is not weight. "The influx of Chinese has a major impact on society and commerce, and will doubtless lead to a sinisation the country. Unfortunately, in a one-party state, there can be no debate, "says Grant Evans, a specialist in Laos last thirty years. International NGOs were present, powerless to change. Under cover of anonymity, the representative of a Western organization working in northern Uganda over the past decade deplores the choice of all-rubber: "monoculture imposed is the hallmark of what can be termed a form of colonization of the modern part of China. This undermines all our efforts for sustainable development and diversified. "To Sombath Somphone, Lao winner of the Magsaysay prize (the Nobel Development)," we are moving directly into the backyard of globalization, instead give play to our strengths as handicrafts, agriculture and tourism. " Kidnapping. The rare official opposition to the invasion of rubber are severely repressed. In the province of Champassak, a thousand farmers refusing to cut their fruit trees to make way for rubber have been expelled from their land last year. A Luang Namtha province bordering China, activist Sompawn Khantisouk denounced the destruction of the rainforest for the benefit of the rubber, and had proved that ecotourism reported as much or more than rubber benefiting the local people better. He was abducted in late January by men in uniform. There is still no news of him.

mardi 15 avril 2008

pour les touristes qui aime le laos

vous qui chercher un pays calme ,hors du temps , l'accueil que l'ons ne trouve pas dans d'autres pays . pas de gratte ciel , pas de stress , quand on va a vientiane ou dans les autres villes du laos on y retourne ; pour toutes questions laisser moi un commentaire je vous donne tous les renseignements que vous voulez . je suis allez a vientiane , a vang vieng j'ai vraiment aimer ce pays ,

lundi 14 avril 2008

samedi 12 avril 2008

Comprendre
Carte du Laos
Le Laos est un petit pays moitié comme la France, majoritairement montagneux et sans accès à la mer, pour son plus grand malheur sa population est multiethnique, l'ethnie la plus importante est celle des lao loum, elle-même subdivisée
la langue véhiculaire est le lao , fortement semblable au thaï quoique d'écriture bien plus simple (imaginez la moitié de l'alphabet pour écrire la même langue!) car réformée pour être plus accessible
depuis 1976 et la déroute américaine au Vietnam c'est le parti communiste laotien qui gère le pays avec l'aide directe du Vietnam et le soutien de la communauté internationale, puisque près de la moitié du budget est issue directement de la poche des contribuables japonais, européens et américains pour une grande part.
malgré les terribles épreuves qu'on éprouvés les laos suite aux massacres de civils par l'armée américaine et la destruction des villes , sites culturels et nature , suivi d'un exode massif de la population (environ un dixieme) pour la France et les États-Unis l'accueil y est remarquable de gentillesse et de simplicité.
une petite guerilla des montagnes subsiste , que l'on pense entretenue par les expatriés hmongs et la Thaïlande mais ne constitue pas un problème pour la quasi totalité des touristes, les zones d'intérêt étant sécurisée
Arriver
Prendre l'avion depuis Bangkok, Udon Thani ou Chiang Mai.
En bateau

L'une des voies les plus intéresantes pour rentrer au Laos est la voie fluviale. Au départ de Chiang Rai dans le nord de la Thailande, on peut aisément rejoindre en 2 heures de bus la ville frontière dénommée Chiang Kong. Là, il est possible de traverser le Mékong par bac et rentrer ainsi au Laos. La ville de ce côté s'appelle Houey Xai. Il est possible d'y loger sans problème. On peut également y acheter des tickets permettant de descendre le Mékong en empruntant un "slow boat", sorte de péniche couverte permettant d'accueillir environ 40 passagers. Les paysages de jungle traversés sont très beaux. Il faut deux jours pour atteindre Louang Prabang. Le bateau fait escale au soir du premier jour dans une petite bourgade dénommée Pak Beng. Divers hôtels très simples permettent de loger les passagers et de se restaurer correctement.
En train
de Bangkok (réservez avant !) et toutes les villes thaîlandaises sur le trajet jusqu'à Nong Khai, la ville frontière.
En autocar
depuis Bangkok, par les bus "spécial touriste", évitez ceux du terminal du Nord à Bangkok, vous payez Nong Kai et fautes de voyageurs en nombre suffisant ils vous abandonnent à Udon Thani (moralité prendre directement Udon Thani, et de là prendre un autre bus, si vous avez un visa, le bus international vous pose directement au centre de Vientiane)
pas de liaison directe pour un voyage transversal depuis l'Ouest de la Thaïlande
En voiture
tout est possible! C'est comme pour le scooter, le vélo, et les promenades a pied regarder a droite a gauche, sur les cotés et à contre sens le soir au coucher de soleil la route est très mal éclairée et les buffles , scooter passants et enfants nombreux et non éclairés aussi Soyez très vigilant ! Une règle veux qu'en cas d'accident le plus riche (vous) ait tort. Généralement personne n'est assuré, hormis les voitures (dans la capitale et généralement)
En bateau / En avion
Voyage parfois possible en bateau entre Vientiane et Luang Prabang, sinon charmantes petites croisières possibles (vérifiez la présence de bouées!!!)
Les avions volent, souvent à vue et... beaucoup! Sinon ils desservent Luang Prabang et les principales villes.
En train
il n'y a pas de train !! la ligne qui traversera le pont de l'amitié depuis la thailand va etre construite sous peu reste a savoir si elle sera limité au fret ou si elle acceptera les voyageurs
En moto
Un must !!! on peut louer des 600 XT à Vientiane pour assez cher, mais là c'est le monde qui s'ouvre à vous, des paysages superbes, des routes de qualité sur les grands axes, des pistes digne des grands raids, et des garagistes inexistants ou totalement incompétents pour ce genre de motos... eux ne connaissent que les 110/125 Honda wave ou leur clones.
La grande liberté si tout va bien, ou une aventure peut-être dramatique si vous tombez en panne au milieu de nulle part, ne voyagez pas seul et sans outils, mais en groupe en suivant un bus officiel si possible ( ils ont tous un ou deux militaires armés à bord - mais pas en tenue - en cas de pépin ).
Parler
Le Lao est une langue de la famille thai (ou peut-être l'inverse ??) environ 90 % des mots sont identiques dans la région de Vientiane sinon de nombreux dialectes locaux se base dessus. Apprendre le thai pour parler au Laos n'est donc pas une folle idée d'autant que l'ensemble de la population dotée d'une télévision regarde les programmes thailandais (soap opéra souvent trés violents) L'écriture par contre a été réformée, basée sur le thai elle n'en a conservé que la moitiée de l'alphabet, rendant son apprentissage plus "facile"
http://www.freelang.com/dictionnaire/dic-features.html
Ecrire en laos sous xp avec en prime le clavier visuel pour vous aider si vous le désirez
Acheter
si vous êtes à Luang Prabang et que vous cherchez des petites babioles, du style chargeur de pile AAA, parapliue, etc... qui ne se trouvent pas facilement en ville => vous pourrez en trouver au marché chinois (chinese market) près de l'une des deux gares routières
Manger
Du tom yum kai ou mou (poulet ou cochon), du feu, soupe lao excellent d'origine chinoise Les saucisses sont d'inspiration chinoise, tres grasses et sucrées Les grillades sont excellentes, parfois de chien, d'écureuil ou de chauve souris lors de vente au bord de la route sur les grands axes hors de la ville (specialité dont on vous avertit! ) Les petits dessert sont tres bons
Boire un verre / Sortir
Le laos est très sûr et les laos amicaux partir boire un verre au coucher du soleil est un plaisir, la température étant clémente. Agrémentez le tout de grillade de croupion de poulet et d'un milk shake tout comme les laotiens autour de vous !
De nombreuses discothèques à vientiane et quelques unes ailleurs ici c'est un mix entre la discothèque et le karaoké l'ambiance est excellent et vous ne risquerez pas trop d'être importuné comme chez nous. Au niveau de la boisson c'est Johnny Walker, bière lao, Pepsi, 7up, Mirinda et Spy, trouver autre chose est difficile.
Bémol! Les discothèques ferment à 23h30 ( sauf au Don Chan ).
Se loger
de tres tres nombreuses guest house a vientiane a partir de 5 dollars (il y en as aussi des moins cher) et une floppée d'hotel de luxe . HOrs de la capitale, ou de luang prabang des guest houses surtout. Généralement tres propre mais pauvrement équipées. Profitez en, au lieu de regarder le foot, pour apprendre le lao et sortir lorsque il y a des marchés de nuit comme a luang prabang
Apprendre
Les laos desirant faire des etudes valables vont a l'etranger ! Suivez leur exemple sauf si vous desirez apprendre le lao.
Travailler
Créer votre entreprise ou vous serez chomeur sans indemnisation travailler au Laos est quasi impossible et coûteux peu d'emplois pour les étrangers autres que les coopérants et organisations humanitaires
Sécurité
Les Laos sont accueillants, mais si la nuit, seul dans une zone de forêt, vous vous promenez avec un camescope à 6000 dollars... n'oubliez pas qu'ils gagnent souvent 30 dollars par mois.
Sinon le Laos est sûr, sans surprise ni galère.
Les avions ne s'écrasent pas du tout et sont récents, les routes en saison touristique ne sont pas sujettes aux éboulements ou glissements de terrain.
Peu d'attaque et quasiment jamais envers les touristes que le gouvernement cherche à tout prix à protéger de tout.
La nourriture pour peu que l'on agisse avec discernement ne rend pas malade.
Contre les moustiques utilisez du deet ou équivalent, car le palu y est résistant. Évitez la saison des pluies. Achetez-vous une moustiquaire pliante parapluie en Thaïlande au supermarché.
La circulation routière est chaotique! Avant de traverser regarder à droite et à gauche et autour de vous et surtout à contre sens! Ici, le piéton, même sur un passage fait pour (si vous en trouvez un), n'est JAMAIS en sécurité, la route n'est pas sa place.
Conseils aux voyageurs
Santé
Le paludisme, la dengue, la fièvre jaune et l'encéphalite japonaise vous guettent ! à la saison des pluies et sans antimoustique ni discernement de votre part. Le meilleur hopital est la clinique international (au bord du Mékong) ou tout du moins c'est celui ou on vous conduira) si vous avez le choix allez vous faire soigner en Thaïlande à Udon Thani (navette médicalisée ou hélicoptère disponible) L'eau courante est impropre à la consommation elle est tout juste bonne pour se laver les dents si on la recrache ensuite éviter les zones d'eau stagnantes pour la baignade (parasites) et de même ne pas marcher autour de ces zones avec des chaussures poreuses ou d'y mettre les mains.
Respecter
On ne se mouche pas a table ! très très mal !
on ne montre ni ne designe du pied ! très mal !
on respecte les personnes agées
on respecte bouddha
on respecte la fierté nationale
on respecte le parti communiste
Communiquer
Télephone, mail, fax, internet, tout y est ! Même la poste !!! Efficace à Vientiane uniquement
Et pour communiquer avec les autochtones me direz vous ? Euh.... des dessins, des livres avec tout écrit dedans(vous n'arriverez pas à parler le lao, désolé.... c'est comme le thai pour ceux qui connaissent)
Les jeunes pourront communiquer en anglais... Les plus vieux en francais...
Par contre ATTENTION , si vous êtes occupés à vous moquer même à mots couverts, craignez qu'il y ait toujours quelqu'un pour vous comprendre......

voici mes quelques photos du laos




vang vieng
dur dur


montagne a vang vien



restaurant sur les bords de la riviere nam song
moi
un de mes amis


vang vieng petite ville a 150 kilometres au nord de vientiane